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Académie des Belles-lettres, Sciences et Arts de la Rochelle
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Fondée en 1732, elle compte trente membres titulaires, des membres correspondants et des amis qui suivent ses activités, ses conférences publiques au rythme d’une par mois de septembre à juin.
L’Académie organise des colloques ainsi qu’un prix tous les deux ans destiné à mettre en valeur un travail original de création sur la ville de La Rochelle.

Un colloque réussi
L’esclavage et le droit

L’Académie des Belles-lettres a participé en janvier dernier au colloque L’esclave, de la marchandise au sujet de droit qui s’est tenu à La Rochelle les 24 et 25 janvier 2020.

UN COLLOQUE REUSSI !

Pour notre Académie, c’est une satisfaction d’avoir activement participé au Colloque organisé par l’Association Française pour l’Histoire de la Justice, tenu à La Rochelle les 24 et 25 janvier 2020 sur le thème L’esclave, de la marchandise au sujet de droit.

Si l’esclavage a souvent été, y compris en notre ville, l’objet de débats, l’abord du problème sous l’angle du Droit est bien plus rarement traité.

Les organisateurs, Jean-Paul Jean, magistrat, et Alain Moreau, qui avaient choisi La Rochelle, eu égard à d’autres possibilités, n’ont eu qu’à se réjouir tant de la qualité de l’accueil reçu que de l’engagement de personnalité rochelaises, au premier rang desquelles les académiciens. D’autres structures locales avaient également tenu à participer : l’Association des Amis des Archives départementales, la Faculté de Droit, la Chambre départementale des notaires. Le Conseil départemental a soutenu d’importance cette initiative, notamment en la personne de son président Dominique Bussereau. De même la ville, représentée par Arnaud Jaulin, adjoint à la Culture. L’hospitalité chaleureuse du site prestigieux du Conseil départemental comme d’une salle municipale, sont aussi à signaler.

Au plan intellectuel, notre président Pascal Even, mais aussi Didier Poton de Xaintrailles, Jacques Bouineau, ont été auteurs de communications d’un rare brio. Ils étaient, il est vrai, en bonne compagnie, telle celle de Louis-Gilles Pairault, directeur des archives départementales, Albert-Michel Luc, historien de talent et Laurent Zuchowicz, magistrat. D’autres communicants étaient venus, parfois de très loin, pour faire bénéficier les nombreux auditeurs participants (plus de cent dont de nombreux académiciens) d’un faisceau de compétences brillantes. Étaient ainsi représentés par des communicants : les universités de Paris Sorbonne, La Rochelle, Grenoble, Poitiers, la Cour de cassation, l’institut Max Planck (Luxembourg), la Cour Suprême du Sénégal.

Au plan culturel un récital d’orgue était donné le premier soir, sur le très bel instrument de l’église Saint Sauveur, par David Cassan.

Au-delà de cette légitime satisfaction il demeure à souhaiter la prochaine publication, comme prévu, des travaux en un numéro spécial de la revue Histoire de la Justice.

En tous cas un motif de fierté pour l’Académie.

Alain MOREAU

Jean-Paul Jean et Alain Moreau organisateurs du colloque

Les actes du colloque ont été publiés dans le numéro 31 de la revue Histoire de la Justice, sous le titre Justice et esclavages.